Gangi est une commune italienne de la province de Palerme, nommée Borgo dei borghi (village des villages) en 2014. Depuis 2012, elle fait également partie des communes  » Joyau de l’Italie  » et s’est rendue célèbre en 2014 pour avoir été filmée dans l’émission  » Alle falde del Kilimangiaro « . Il s’agit d’une ville très caractéristique et distinctive qui se présente avant tout à l’œil comme une immense masse de pierres descendant en pente depuis un sommet de montagne.

En se promenant dans les rues de Gangi, on a l’impression de remonter le temps. Ses origines sont très anciennes, certaines découvertes remontant à l’âge du bronze.

Gangi est une ville très pieuse et attachée à ses traditions : la population célèbre régulièrement des fêtes populaires telles que « Viaggi Scazi » et « Sittina du Spirdu », des célébrations au cours desquelles les dévots, pieds nus, font des prières jusqu’au Sanctuaire.

Gangi accueille également la manifestation biennale « Vivere in Assisi », considérée comme l’une des plus belles manifestations historiques de Sicile et, en Italie, comme la mère des manifestations itinérantes médiévales. Il retrace la vie et le message de saint François d’Assise à travers une combinaison unique de théâtre, d’art et de musique, dans le cadre évocateur du plus beau village d’Italie.

En août, Gangi accueille la « Sagra della spiga » (fête de l’épi) avec la « Festa dei Burgisi » et la reconstitution des costumes et des coutumes typiques de la tradition paysanne d’autrefois, liée à l’ancien culte païen des déesses mères propitiant la fertilité de la terre.

Pour les amoureux de la nature, il existe de nombreuses randonnées dans les environs immédiats, à faire avec un sac à dos et des chaussures confortables.

Pour les gourmets et les amateurs de bonne chère, il est possible de déguster des produits et des plats locaux : Il y a beaucoup de fromages et de charcuteries typiques, de la ricotta à pâte molle accompagnée de pain fait maison, l’un des plats les plus typiques du village de Gangi est « a pasta ccu maccu » ou pâtes aux fèves et au fenouil sauvage, et le plat typique du pauvre « le pitanzé » composé d’entrailles d’agneau ou de foie aigre-doux accompagné également de poivrons rôtis et d’une caponata spéciale avec des produits et des matières premières extrêmement authentiques et locaux. Enfin, à ne pas manquer, « i maccaruna ccu sucu, a carne, a sucu avec des œufs et des pommes de terre ». c’est-à-dire des macaronis avec sauce, de la viande, des œufs et des pommes de terre.