Connue comme la commune la moins peuplée de l’île et l’une des moins habitées d’Italie, elle préserve des traditions intactes et une beauté naturelle et archéologique.

L’aspect est celui d’un village médiéval avec de nombreuses vieilles maisons « a corte ».

Il est probable que son origine remonte à l’époque romaine, dont on trouve des traces en divers endroits. En particulier à Cibixia, on trouve les fondations d’un grand bâtiment, divisé en 25 pièces, peut-être destiné à des bains. Quelques tombes contenant des amphores et des lampes à huile ont également été découvertes.

Il est certain que son territoire a été habité depuis l’âge du bronze, comme en témoignent d’autres nuraghi : le plus important est le monotorre de Candeu. À côté du monument préhistorique se trouve une fontaine (également Nuragic), creusée dans la roche et reconstruite au cours des siècles suivants. L’eau est utilisée aujourd’hui dans l’église paroissiale de St Margaret le Martyr.

Deux fêtes par an sont célébrées en l’honneur du saint patron protecteur des enfants : sa festa manna, la principale, à la fin du mois de mai, et Santa Mragaida agattada (trouvée) ou de is cruguxionis (de raviolis) à la mi-juillet, à cheval sur deux dimanches. Le « festival du raviolo » est lié à cette célébration.

Autour du village, il y a deux églises rurales, Santa Maria et Santa Restituta, le parc municipal, l’attrait d’un village serein et tranquille, et de nombreux sites archéologiques, la Giara et le Monte Arci.